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Ronaldinho, Rivaldo et Ronaldo (de gauche à droite). |
Le championnat brésilien de football - le Brasileiro - reste souvent méconnu du public européen. Mais le retour aux sources de nombreux joueurs semble inverser la tendance.
Pas assez attractif ? Privé de ses perles dès leur plus jeune âge ? Voilà pour les interrogations qui portent sur le championnat brésilien de football. Et pour cause ! La politique des grands clubs européens de détecter rapidement les futurs « cracks » brésiliens a longtemps privé le pays de voir évoluer sur son sol ses pépites. Car le Vieux continent demeure la terre d’accueil par excellence de ces jeunes joueurs. Alors ces derniers boudent-ils leur pays ? Pas sûr au regard du retour d’un grand nombre d’entre eux.
Et parmi ces revenants, il y a ceux qui ont écrit l’histoire de l’équipe nationale du Brésil. La liste a de quoi rendre nostalgique : Ronaldo, Roberto Carlos, Rivaldo ou encore Ronaldinho ! Champions du monde ou multiples vainqueurs de la Copa America avec la Seleção, ils font partie des pionniers en matière de retour au pays. Avec des fortunes diverses.
3 ballons d’or brésiliens rentrent au pays
Le Fenomeno Ronaldo a ainsi mis un terme à sa carrière en février 2011, après deux saisons passées sous les couleurs des Corinthians. Le double ballon d’or France Football (1997 et 2002) aura eu le temps de remporter le championnat pauliste et une coupe du Brésil en 2009. Son coéquipier pendant cette même période, Roberto Carlos, s’en est allé vers des lieux encore plus exotiques, en rejoignant la Russie et le club de l’Anji Makhatchkala.
Mais d’autres continuent de s’émanciper au sein du Brasileiro. Rivaldo, ballon d’or France Football en 1999, étire une carrière déjà bien remplie au FC São Paulo. A presque 40 ans, l’ancienne idole du FC Barcelone continue de passionner les supporters, en se montrant toujours aussi efficace (11 buts sur la saison en cours). Pour Ronaldinho il s’agit même d’un pari fou ! Celui de participer à la Coupe du monde au Brésil en 2014. Pour cela, il a choisi le club de Flamengo, très populaire au pays des quintuples champions du monde. Pas encore « cramé », mais loin du niveau qui lui a permis de décrocher le ballon d’or France Football en 2005, l’ex chouchou du Parc des Princes croit en ses chances. Et ses efforts paient ! Appelé en septembre 2011 par le sélectionneur Mano Menezes pour un match face à l’Argentine, il n’avait plus porté la tunique auriverde depuis les Jeux olympiques de Pékin en 2008 (médaille de bronze).
Entre relance et fin de carrière, il n’y a parfois qu’un pas pour ces véritables stars en leur pays, qu’il faut savoir réaliser. S’ils n’ont pas tous opté pour le même choix, ils ont gardé leur sourire légendaire. Celui qui a illuminé les terrains européens, et qu’ils rendent aujourd’hui à leurs premiers adorateurs.
Julien DESBUISSONS
Julien DESBUISSONS
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