Sports extrêmes : A la découverte du Base Jump

Une pincée de parachutisme, une bonne dose d'adrénaline et une pointe de vertige, Floriane, notre chroniqueuse vous amène dans les coulisses de ce sport incroyable.

Jeux Olympiques 2012 : L'heure a sonné pour les français ?

Quels sont les chances des français pour les JO de Londres ? Éléments de réponse en février sur LA VOIX DU SPORT.

lundi 14 novembre 2011

La Voix Du Sport pose ses valises dans une FM locale !

LA VOIX DU SPORT DIFFUSE EXCEPTIONELLEMNT SUR LA FM CE SOIR, C'est écoutable sur le 97,7FM sur Pertuis ou sur le site internet en cliquant ici !


Après un hiatus d'une semaine, La Voix Du Sport revient pour sa 10ème édition au coeur de la radio FM, Stud FM, qui émet dans les Bouches du Rhône et dans le Vaucluse. 

Lundi 21 novembre dès 18h00, nous serons en direct non seulement sur Internet, mais également sur la bande FM !
Au programme, l'essentiel de l'actualité du ballon rond et des autres sports, parsemée de débats brûlants sur le sport.
On vous attend très nombreux !



18h00 ---> 18h08 PANORAMA DES CHAMPIONS D'EUROPE (Ligue 1, Liga, Serie A, Bundesliga et Premier League)
Musique
18h11 ---> 18h19 ACTU BRÛLANTE : L'OM : LA SAISON DE TOUS LES DANGERS ?
Musique
18h22 ---> 18h30 FOCUS LIGUE DES CHAMPIONS : LES FAVORIS
Musique
18h33 ---> 18h42 DÉBAT EQUIPE DE FRANCE : L'EURO 2012 A OUBLIER ?
Musique
18h42 ---> 18h51 Rapide flash infos autres sports + POLÉMIQUE: LÉGALISER LE DOPAGE ? Yannick Noah l'a proposé, une pure folie ?
Musique
18h55 ---> 19h00 QUIZZ SPÉCIAL 10ème émission

lundi 7 novembre 2011

OM-Nice: les coulisses

Après deux victoires consécutives en championnat contre les promus, l’OM, de retour de Londres, doit confirmer les belles promesses des dernières semaines. Retour dans un Vélodrome qui n’est plus en grève pour le derby face au voisin niçois. Malgré la pluie, on y était.

Pendant l’échauffement les enceintes du stade Vélodrome permettent aux spectateurs d’entendre hurler les commentateurs d’OMTV sur les meilleurs moments de la saison. Les supporters arrêtent la grève et tout va pour le mieux. Dès l’entrée des équipes, une banderole virage sud annonce « Vos résultats pour nous rassurer, nos encouragements pour vous aider à confirmer, ensemble nous sommes plus forts ». Malgré ces bonnes intentions, l’ambiance n’est pas au top, des supporters en virage ont même pris goût à regarder les matchs assis.
En ce qui concerne les compositions, Didier Deschamps aligne son fameux 4-4-2, du classique avec tout de même Gignac en pointe (avec Rémy) et Azpi à la place de Fanni, blessé. Nice, qui ressemble à la maison secondaire de l’OM (Abriel, Civelli, Meriem, Sablé et presque Clerc) s’attend à un match difficile.
Le match débute, Azpi touche le ballon et met son équipe en difficulté. Au bout de trois minutes, touche longue pour l’espagnol qui, comme depuis son arrivée au club, ne donne rien. Le match risque d’être long pour le champion d’Europe espoir. Mais l’OM rentre bien dans le match et se crée des opportunités par Valbuena notamment qui, depuis un certains soir à Anfield, croit qu’il a une bonne frappe et oublie de décaler ses coéquipiers. Marseille joue bien, Rémy et Gignac combinent, Valbuena frappe mais le gardien niçois voit tous les ballons lui arriver dessus.  Gignac rate un face à face avec Ospina après un bon travail de Rémy et, deux minutes plus tard, Mouloungui déborde coté gauche et centre en retrait pour Abriel qui envoie le ballon sur la barre. Coup de froid. A la 30ème minute, Nice frappe encore sur la barre avec une tête de Mouloungui et prend petit à petit des initiatives. Mi-temps.
La deuxième mi-temps commence par un hommage de quinze minutes de la part des deux équipes aux dictatures d’Amérique du Sud avec des attaquants qui décident de tirer dans la foule au lieu de viser les buts. A l’heure de jeu, Gignac laisse sa place sous les sifflets à Jordan Ayew, et Valbuena à Lucho qui, lui, entre dans l’indifférence. Eric Roy réplique en sortant Pentecôte pour Guie Guie. Mais le match ne décolle pas. L’OM retombe dans ses travers et Nice attend la fin du match. Les coups de pied arrêtés finissent dans les bras des ramasseurs de balle, le stade manifeste son mécontentement. Et puis sur un ballon improbable, Rémy bouge Civelli et centre au second poteau pour Jordan Ayew qui marque de la tête dans le but vide. Au lieu de remercier le passeur, le jeune ghanéen se dirige virage nord en faisant « chut ». Classe. Ce but à le mérite de réveiller Marseille qui reprend le jeu à son compte et prive Nice de ballon. Diawara se permet même une traversée du terrain sous les encouragements du stade. Malheureusement, sa tentative échoue sur une passe ratée. Nice se rappelle qu’il n’est mené que d’un but et se procure une grosse occasion par Dja DjéDjé. Mandanda brille en sortant la parade au bon moment. Nice pousse, un peu, se fait contrer et concède un pénalty pour une faute sur André Ayew qui laisse l’offrande à Rémy. L’ancien niçois marque mais doit retirer le pénalty qu’il conclu finalement avec une panenka qui sera LE beau geste de la soirée.
L’OM s’impose 2-0 sans convaincre et revient à six points de la troisième place. Le niveau est moyen mais les trois points sont là, c’est l’OM des deux dernières saisons qui revient. C’est dommage pour les Niçois qui n’ont pas été déméritant mais maladroits. La saison sera longue pour les hommes d’Eric Roy qui pointent à la 17ème place, à égalité de points avec le 19ème. Place maintenant à la trêve internationale.

                                                                                                                                Rémi BALDY

dimanche 6 novembre 2011

Le Brasileiro, nouvel El Dorado pour des stars nationales

Ronaldinho, Rivaldo et Ronaldo (de gauche à droite).
Le championnat brésilien de football - le Brasileiro - reste souvent méconnu du public européen. Mais le retour aux sources de nombreux joueurs semble inverser la tendance.

Pas assez attractif ? Privé de ses perles dès leur plus jeune âge ? Voilà pour les interrogations qui portent sur le championnat brésilien de football. Et pour cause ! La politique des grands clubs européens de détecter rapidement les futurs « cracks » brésiliens a longtemps privé le pays de voir évoluer sur son sol ses pépites. Car le Vieux continent demeure la terre d’accueil par excellence de ces jeunes joueurs. Alors ces derniers boudent-ils leur pays ? Pas sûr au regard du retour d’un grand nombre d’entre eux.
Et parmi ces revenants, il y a ceux qui ont écrit l’histoire de l’équipe nationale du Brésil. La liste a de quoi rendre nostalgique : Ronaldo, Roberto Carlos, Rivaldo ou encore Ronaldinho ! Champions du monde ou multiples vainqueurs de la Copa America avec la Seleção, ils font partie des pionniers en matière de retour au pays. Avec des fortunes diverses.

3 ballons d’or brésiliens rentrent au pays

Le Fenomeno Ronaldo a ainsi mis un terme à sa carrière en février 2011, après deux saisons passées sous les couleurs des Corinthians. Le double ballon d’or France Football (1997 et 2002) aura eu le temps de remporter le championnat pauliste et une coupe du Brésil en 2009. Son coéquipier pendant cette même période, Roberto Carlos, s’en est allé vers des lieux encore plus exotiques, en rejoignant la Russie et le club de l’Anji Makhatchkala.
Mais d’autres continuent de s’émanciper au sein du Brasileiro. Rivaldo, ballon d’or France Football en 1999, étire une carrière déjà bien remplie au FC São Paulo. A presque 40 ans, l’ancienne idole du FC Barcelone continue de passionner les supporters, en se montrant toujours aussi efficace (11 buts sur la saison en cours). Pour Ronaldinho il s’agit même d’un pari fou ! Celui de participer à la Coupe du monde au Brésil en 2014. Pour cela, il a choisi le club de Flamengo, très populaire au pays des quintuples champions du monde. Pas encore « cramé », mais loin du niveau qui lui a permis de décrocher le ballon d’or France Football en 2005, l’ex chouchou du Parc des Princes croit en ses chances.  Et ses efforts paient ! Appelé en septembre 2011 par le sélectionneur Mano Menezes pour un match face à l’Argentine, il n’avait plus porté la tunique auriverde depuis les Jeux olympiques de Pékin en 2008 (médaille de bronze).
Entre relance et fin de carrière, il n’y a parfois qu’un pas pour ces véritables stars en leur pays, qu’il faut savoir réaliser. S’ils n’ont pas tous opté pour le même choix, ils ont gardé leur sourire légendaire. Celui qui a illuminé les terrains européens, et qu’ils rendent aujourd’hui à leurs premiers adorateurs.

                                                                                                           Julien DESBUISSONS