Le
basejump est une discipline issue du parachutisme. Elle est aujourd'hui
considérée comme la reine des sports extrêmes. Elle comporte plusieurs
sous-disciplines dont le parapente, la voltige, l'alpinisme, la chute libre. Et
c'est à cette dernière que je me suis intéressé pour vous.
La discipline consiste à sauter d'un point fixe
(immeubles, antennes, ponts, falaises) et non d'un aéronef (qui se déplace dans
l'atmosphère terrestre). Le basejump est considéré par certains par un sport de
montagne car il est beaucoup pratiqué des sommets, notamment en France et en
Suisse. La hauteur de départ varie entre 50 et 1500 mètres. La vitesse de
descente augmente progressivement avant de se stabiliser autour de 200 km/heure, à cause des frottements de l'air. C'est alors que le base jumper goûte à cette sensation unique de voler, de
se sentir comme un oiseau. Le vol peut parfois durer jusqu'à plusieurs minutes.
Mais le temps rattrape toujours le base jumper, qui devra à un moment ou à un
autre ouvrir son parachute et retourner sur la terre ferme, d'où il vient...
Imiter
les ailes des oiseaux
Pour améliorer les performances des base jumpers et
augmenter les temps de descente, un équipement spécifique à la discipline a été
trouvé. Appelés "wingsuits" ("costume à ailes"), ces
vêtements de dérive comportent des surfaces de toiles plus ou moins grandes
entre les bras et le tronc et entre les jambes, et permettent d'augmenter le
déplacement horizontal. Une combinaison au plus près des ailes des oiseaux !
Aussi cette nouveauté a permis une meilleure exploitation des sites, notamment
les parties dénivelées qu'ils comportaient, élargissant les possibilités de
lieux pour pratiquer ce sport extrême. D'un point de vue de la sécurité, ces
ailes diminuent radicalement le risque d'une mauvaise orientation, et donc de
collision avec la falaise, fatale à une telle vitesse.
Une
philosophie singulière
Une nette différence de mentalité existe entre le
basejump et le parachutisme classique. Ce dernier est lié à une politique
d'encadrement très stricte. Les pratiquants de cette discipline sont le plus
souvent accompagnés de moniteurs qui transmettent les techniques et s'occupent
de la prévention. Le basejump lui, laisse une totale autonomie, car il n'existe
aucune règlementation à ce sport extrême. Les base jumpers sont les premiers à
défendre cette singularité. Sa pratique devient alors une véritable école de
responsabilité et d'autonomie. Les base jumpers sont seuls juges de leur prise
de risque et doivent être attentifs aux dangers encourus, en s'inspirant
d'abord des conseils laissés par leurs prédécesseurs. Aussi des forums et sites
d'information à leur attention se sont multipliés ces dernières années.
D'ailleurs de nombreux emplacements de basejump font l'objet de longues
reconnaissances en amont. Il est conseillé à ceux qui veulent débuter dans ce
sport de maîtriser d'abord la chute libre classique.
Mais une fois
experts, eux aussi connaîtrons la sensation unique et inouïe de prendre son
envol...
En attendant, je poste cette petite mais grandiose
vidéo pour vous chers internautes !
Une vidéo de Robert Pecnik, designer à la tête de la
société Phoenix Fly, avec l'équipe de basejump Need4speed.
Need4Speed: Insight from Phoenix Fly on Vimeo.
Floriane BARNY
2 commentaires:
Une bouffée d'air frais cet article !
Cela donne pas mal le vertige quand même...
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