jeudi 2 février 2012

Basejump: une discipline qui donne des ailes !

Le basejump est une discipline issue du parachutisme. Elle est aujourd'hui considérée comme la reine des sports extrêmes. Elle comporte plusieurs sous-disciplines dont le parapente, la voltige, l'alpinisme, la chute libre. Et c'est à cette dernière que je me suis intéressé pour vous.
La discipline consiste à sauter d'un point fixe (immeubles, antennes, ponts, falaises) et non d'un aéronef (qui se déplace dans l'atmosphère terrestre). Le basejump est considéré par certains par un sport de montagne car il est beaucoup pratiqué des sommets, notamment en France et en Suisse. La hauteur de départ varie entre 50 et 1500 mètres. La vitesse de descente augmente progressivement avant de se stabiliser autour de 200 km/heure, à cause des frottements de l'air. C'est alors que le base jumper  goûte à cette sensation unique de voler, de se sentir comme un oiseau. Le vol peut parfois durer jusqu'à plusieurs minutes. Mais le temps rattrape toujours le base jumper, qui devra à un moment ou à un autre ouvrir son parachute et retourner sur la terre ferme, d'où il vient...

Imiter les ailes des oiseaux
Pour améliorer les performances des base jumpers et augmenter les temps de descente, un équipement spécifique à la discipline a été trouvé. Appelés "wingsuits" ("costume à ailes"), ces vêtements de dérive comportent des surfaces de toiles plus ou moins grandes entre les bras et le tronc et entre les jambes, et permettent d'augmenter le déplacement horizontal. Une combinaison au plus près des ailes des oiseaux ! Aussi cette nouveauté a permis une meilleure exploitation des sites, notamment les parties dénivelées qu'ils comportaient, élargissant les possibilités de lieux pour pratiquer ce sport extrême. D'un point de vue de la sécurité, ces ailes diminuent radicalement le risque d'une mauvaise orientation, et donc de collision avec la falaise, fatale à une telle vitesse.

Une philosophie singulière
Une nette différence de mentalité existe entre le basejump et le parachutisme classique. Ce dernier est lié à une politique d'encadrement très stricte. Les pratiquants de cette discipline sont le plus souvent accompagnés de moniteurs qui transmettent les techniques et s'occupent de la prévention. Le basejump lui, laisse une totale autonomie, car il n'existe aucune règlementation à ce sport extrême. Les base jumpers sont les premiers à défendre cette singularité. Sa pratique devient alors une véritable école de responsabilité et d'autonomie. Les base jumpers sont seuls juges de leur prise de risque et doivent être attentifs aux dangers encourus, en s'inspirant d'abord des conseils laissés par leurs prédécesseurs. Aussi des forums et sites d'information à leur attention se sont multipliés ces dernières années. D'ailleurs de nombreux emplacements de basejump font l'objet de longues reconnaissances en amont. Il est conseillé à ceux qui veulent débuter dans ce sport de maîtriser d'abord la chute libre classique.
 Mais une fois experts, eux aussi connaîtrons la sensation unique et inouïe de prendre son envol...
En attendant, je poste cette petite mais grandiose vidéo pour vous chers internautes !

Une vidéo de Robert Pecnik, designer à la tête de la société Phoenix Fly, avec l'équipe de basejump Need4speed.

Need4Speed: Insight from Phoenix Fly on Vimeo.


Floriane BARNY

2 commentaires:

Une bouffée d'air frais cet article !

Cela donne pas mal le vertige quand même...

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