Manaudou is back !

Mardi dernier à Dunkerque, la nageuse Laure Manaudou s'est qualifiée pour les JO de Londres au 100 mètres dos des championnats de France. C'est un excellent début pour l'ancienne médaillée d'or olympique, après deux ans d'arrêt.

Photo Jean-Paul Pelissier/Reuters

Depuis dimanche, les fans de Laure Manaudou retiennent leur souffle... C'est maintenant sûr, ils retrouveront leur championne aux JO de Londres l'été prochain. La nageuse s'est illustrée mardi dernier dans le 100 mètres dos qui lui a valu cette qualification

Et pas plus tard qu'hier, la Marseillaise s'est emparée de la première place au 50 mètres dos durant ces championnats de France, avec un temps de 28''13, battant ainsi son record personnel depuis la reprise de sa carrière, il y a quelques mois seulement. Elle a devancé la Néerlandaise Famke Heemskerk (28''45), Chloé Credeville, sa partenaire d'entrainement (29''03) et Alexianne Castel (29''11).

Laure Manaudou a ainsi prouvé à ceux qui ne l'en croyaient pas capable, qu'elle pouvait revenir sur le devant de la scène et briller encore en natation. Est-ce sa récente maternité qui lui donne des ailes ? Ou encore le soutien de son compagnon, Frédérick Bousquet, en compétition également aux championnats de France de natation à Dunkerque ? En tous cas, c'est une nouvelle Laure Manaudou qui apparait aujourd'hui aux caméras, épanouie et sure d'elle.

La nageuse marseillaise ne semble pas s'être laissée déconcentrée par la discussion médiatique autour de son dérapage sur tweeter récemment au sujet de l'attentat de Toulouse.

Vendredi, Laure Manaudou aura une nouvelle fois l'occasion de briller dans l'épreuve du 200 mètres dos à Dunkerque. Mais elle l'avoue au quotidien L'Équipe, cette fois la montée d'adrénaline sera plus forte que ce mardi, dans une épreuve pour laquelle elle s'est le plus préparée. Floriane BARNY

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NBA : qui obtiendra le graal ?

Dallas aura fort à faire pour préserver son titre cette saison. (Photo DR)

Le championnat nord-américain de basketball se poursuit tambour battant. Après avoir dépassé les deux tiers de la saison, où en sont les équipes ? La phase aller a-t-elle livré des vérités ou des indications sur le futur vainqueur ?

La saison dernière, les Mavericks de Dallas avaient remporté une magnifique finale face au Miami Heat grâce à un Dirk Nowitzki de gala. Cette année, il y a fort à parier que la finale sera différente, tant certaines équipes dominent la ligue actuellement, tour d’horizon des vainqueurs potentiels.

Les favoris

Les Chicago Bulls, le Miami Heat et le Thunder d’Oklahoma City possèdent les trois meilleurs bilans de la NBA. Il n’est donc pas illusoire de penser qu’au moins une de ces trois équipes sera en finale cette année, voire sera le grand gagnant de cette saison particulièrement éprouvante. Ces équipes se ressemblent d’une certaine façon, toutes portées par un joueur d’exception: les Bulls possèdent en leur sein le MVP régnant Derrick Rose tandis que le Heat ou le Thunder risquent de voir prochainement Lebron James, déjà sacré deux fois, ou Kevin Durant remporter le sacre individuel par excellence. C’est sous l’impulsion de ces joueurs que ces équipes avancent mais aussi grâce à leur force collective. Côté Heat, Lebron est épaulé par Dwyane Wade et Chris Bosh. Kévin Durant a lui la chance d’être aidé par Russel Wesbrook, l’un des meilleurs meneurs de la ligue. Enfin les Bulls sont connus pour leurs qualités défensives et un jeu bien rodé, en témoigne leur bilan très flatteur (le meilleur de la NBA) alors qu’ils ont eu à déplorer de nombreuses absences cette saison.

Les poursuivants

Derrière ce trio infernal, plusieurs équipes se détachent. C’est notamment le cas de l’équipe d’Orlando, troisième à l’Est après Chicago et Miami. Entre vrai faux départ de sa star Dwight Howard et début de saison compliqué, personne ne voyait en début d’exercice le Magic comme un potentiel vainqueur. Pourtant, match après match et maintenant que le tumulte lié à l’affaire D12 est terminé, les Floridiens avancent et montrent face aux cadors qu’il faudra compter sur eux en play-offs. A l’Est, la bagarre fait rage puisque les candidats sont nombreux à se battre pour atteindre le podium. On pense notamment à Indiana. Les Pacers réalisent une belle saison entachée par une inconstance chronique, mais à son meilleur niveau, cette équipe a de quoi faire pâlir les leaders. Atlanta aura aussi son mot à dire. Portés par un Jeff Teague en feu et un Josh Smith qui réalise l’une de ses meilleures saisons dans l’élite, les Hawcks sont à prendre au sérieux. On termine par Philadelphie, la révélation de cette saison, qui s’appuie sur la meilleure défense de la ligue pour s’installer solidement à la sixième place de cette conférence.

Parole de briscards

La saison régulière et les play-offs sont deux exercices bien différents et à ce petit jeu, l’expérience sera forcément un atout de poids. En conséquence, des équipes comme San Antonio, seule équipe à suivre le rythme du Thunder à l’Ouest, ou les Los Angeles Lakers, vainqueurs par deux fois avec cette génération sont à prendre très au sérieux. Boston, bien qu’en fin de cycle aura aussi un rôle à jouer, gare au réveil des anciens. Pour finir, il convient de parler du champion en titre. Dallas ne réalise pas une saison parfaite, surement dû à l’absence de son maître à jouer Jason Kidd, mais reste une équipe de qualité. L’an dernier, personne ne les attendait à un tel niveau, alors bis repetita cette année ?

Emmanuel Guérin

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JO : l’aventure olympique commence pour la natation française

Avant de pouvoir entrer au centre aquatique olympique de Londres, les nageurs français devront réaliser les minima à Dunkerque. (Photo DR)

Les championnats de France disputés à Dunkerque du 18 au 25 mars 2012 constituent la seule voie de qualification pour les épreuves individuelles des Jeux Olympiques (JO) de Londres - les épreuves aquatiques se dérouleront du 28 juillet au 4 août dans la capitale britannique. L’enjeu est donc de taille pour les nageurs français, pour qui l’aventure olympique commence dès maintenant… à conditions de réussir les minima. Avant d’établir de nouveaux objectifs.

Le moment fatidique des sélections est arrivé. Celui des nouveaux espoirs, ou des premières déceptions. Si pour certains elles ne représentent qu’une simple formalité, le danger serait de minimiser leur importance. Car sans ce passage obligatoire, c’est la porte des Jeux Olympiques qui se fermerait.

Après les six médailles rapportées des Jeux d’Athènes en 2004 et de Pékin en 2008 - 1 médaille d’or, 2 médailles d’argent et 3 médailles de bronze à chaque fois - la délégation française de natation reste loin derrière les deux mastodontes de la natation mondiale, les États-Unis (31 médailles en 2008) et l’Australie (20 médailles). Mais les raisons de croire en de belles performances tricolores sont réelles.

Différentes générations, un même objectif

D’abord il y a les leaders naturels. Ils se nomment Alain Bernard (champion olympique du 100m nage libre en 2008), Frédérick Bousquet, Hugues Duboscq ou encore Fabien Gilot - tous les quatre médaillés d’argent du relais 4x100m 4 nages à Pékin. Ils seront attendus pour confirmer leur statut de chef de file de l’équipe de France de natation. Mais il y a également la génération dorée qui s’est révélée lors des derniers championnats d’Europe en 2010 à Budapest, ou durant les championnats du monde disputés en 2011 à Shanghai. Camille Lacourt, Yannick Agnel, Jérémy Stravius, William Meynard seront autant d’individualités à suivre de près dans les bassins.

Et si les chances de médailles côté hommes sont nombreuses, les nageuses françaises ne sont pas en reste. Bien sûr, les caméras suivront de très près les performances de Laure Manaudou, ex « Madame natation française », et qui revient aux affaires après son arrêt de la compétition (en janvier 2009), suivi de sa maternité. Elle qui se dit « plus sereine » car elle ne « subit plus (sa) vie » aura surement à cœur d’effacer ses Jeux ratés de 2008. Sans oublier Sophie De Ronchi, Camille Muffat, Aurore Mongel et Alexianne Castel, qui tenteront de défendre le relais 4x100m 4 nages féminin à Londres.

Mais pour y arriver, vous l’aurez compris, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. La semaine qui s’ouvre apportera son lot d’enseignements et, même si les bassins sont toujours plus grands à la piscine d’à côté, le chemin le plus court pour se rendre à Londres passe par Dunkerque. Histoire d’éviter les désillusions prématurées, comme celle vécue par Ian Thorpe - quintuple champion olympique - qui n’a réalisé que le 21ème temps des séries du 100m nage libre aux sélections australiennes, dimanche à Adélaïde (50"35). A bon entendeur !

Julien DESBUISSONS

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Podcasts : l'émission du 12/03 en ligne

PODCAST DU 12/03 

• Débats : L'OM : Saison compromise ? Le niveau du HandBall français
• L'interview : Audrey Faure, volleyeuse 

PODCAST DU 13/02 

• Débats : Les chances des Français pour la Champion's League. La France et le Tournoi des VI nations, de bonne augure ?
• L'interview : Jean Louis Jondeau, président de CycloTourisme Luberon
• Quizz : Spécial Rugby

PODCAST DU 30/01 

• Débats : Quels favoris pour la CAN / Open d'Australie : Les prochains numéros 1 mondiaux
• L'interview : Florian Lamardieu, basketteur, finaliste de l'académie Droit 1 à l'université Aix Marseille
• Quizz : Spécial Superbowl

PODCAST DU 16/01 

• Débats : L'OM peut-il faire le Grand Chelem ? / Euro 2012 de Handball : Les chances des Français
• L'interview : Laurent Desbouissons, bloggeur sportif à LaProvence.fr (Site ici)
• Quizz : Spécial records du monde sportif

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Un Messi cinq étoiles

Messi peut lever les bras, il a bien reçu un don du ciel. (Photo DR)

Match après match, Messi avance, confirme, et si détracteurs il y avait encore, il leur montre qu’il est sans conteste aucun le meilleur joueur du monde. Alors réjouissons-nous, ne rougissons pas, les précédentes générations ont eu Pelé, Maradona, Zidane mais nous, nous avons Lionel Messi.

Si la Pulga est déjà rentrée dans la légende de ce sport et au panthéon des plus grands joueurs, une question subsiste encore, où se situe Messi dans la hiérarchie des meilleurs footballeurs de tous les temps ?

Une question difficile à résoudre car empreinte de subjectivité, chaque génération préférant le joueur qui a marqué son époque. Pourtant, Messi sait faire parler les chiffres, il l’a encore prouvé hier soir en inscrivant le premier quintuplé de l’histoire de la Ligue des Champions face au Bayer Leverkusen, et quel quintuplé ! Et les chiffres parlent incontestablement en sa faveur, à 24 ans, il a déjà remporté trois Ligues des Champions, est le meilleur buteur de l’histoire du Barça dans cette compétition, a remporté à deux reprises le Mondial des Clubs en étant toujours buteur en finale et il serait possible de continuer son plébiscite pendant bien longtemps.

La Coupe du Monde, cheval de bataille des détracteurs

Attitude exemplaire, joueur hors du commun, que peut-on reprocher à Messi ? Probablement rien, mais les « anti-Messi » devaient bien trouver une parade et elle n’est autre que la plus prestigieuse des compétitions, là où son rendement n’est pas celui qu’il a en club. Certains s’engouffrent alors dans la faille et estiment qu’il est tout simplement «mauvais» en sélection et que sans les Xavi, Iniesta et consorts, il n’est plus le même joueur. Certes, Léo profite du collectif sans faille du FC Barcelone et il le dit lui-même, pour atteindre ce niveau d’excellence, « il faut des années de travail » mais ses performances en sélection restent tout de même de très bonne facture. Avec un peu plus d’adresse de la part de ses attaquants, il distribuerait des passes décisives à la pelle. Sa récente performance contre la Suisse avec un triplé à la clé, son premier en sélection, a peut-être remis tout le monde d’accord. Maintenant, il doit réaliser les exploits auxquels il nous a habitués dans une compétition majeure, le rendez-vous de 2014 est déjà coché dans son agenda.

Un style de jeu inimitable

Au delà des chiffres, des titres, Messi est surtout un joueur inimitable, avec cette conduite de balle qui lui est propre. Très individualiste au début de sa carrière, il a su évoluer et a pu montrer la plénitude de son talent lorsque Pep Guardiola l’a replacé dans l’axe dans un poste de faux 9. Désormais, il dispose de plus de liberté et peut s’en donner à cœur joie, ses accélérations plein axe font souvent mouche et le fait qu’il aspire les défenseurs lui permet de distiller des passes décisives à foison. Lorsqu’on voit sa marge de progression, on se demande où va s’arrêter ce génie qui est déjà bien au-dessus du lot. Pour revenir à mon propos qui est de savoir s’il est le meilleur joueur de tous les temps, je mettrais en avant le fait que les défenses d’aujourd’hui sont beaucoup plus fortes, avec des défenseurs bien plus athlétiques, puissants et rapides. Dominer le football actuel est bien plus compliqué qu’autrefois alors Léo, fais-nous plaisir, gagne une Coupe du monde et tout le monde s’accordera à dire que tu es tout simplement le plus grand.

Profitons de ce joyau qui nous donne tant de plaisir chaque week-end car Messi ne sera pas éternel et son après sera une période bien difficile à traverser.

Emmanuel Guérin

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Les moments forts du week-end (3 et 4 mars)

Sport : ce qu’il faut retenir du week-end

Le choc entre le XV de France et celui du Trèfle n'a pas connu de vainqueurs (17-17). (Crédit : Ouest-France)

Football :

Paris est magique et retrouve sa place de leader en jouant mal mais en collant 4 buts à Ajaccio (4-1). Pas mal. Aucune équipe de la première moitié du championnat n’a réussi à s’imposer sauf Rennes, en déplacement à Lorient (0-2) pour le Bretagnico (marque déposée) et Toulouse, qui refroidi les ambitions de l’OM (0-1). Montpellier ne prend qu’un point à Dijon (1-1), tout comme Lille face à Auxerre (2-2). Lyon perd à Nancy (0-2), Saint Etienne face à Evian (0-2), Bordeaux contre Nice (1-2). Triste week-end pour le haut du classement.

Le foot à l’étranger en deux touches de balles :

Italie : La Juventus est tenu en échec à domicile face au Chievo Verone (1-1) alors que le Milan AC étrille Palerme (0-4) et compte désormais 3 points d’avance sur les Turinois. Les joueurs de l’Inter Milan ont sauvé la tête de leur entraineur C.Rainieri. Après avoir été menés de deux buts sur sa pelouse par Catane, le futur adversaire de Marseille arrache le match nul (2-2). Dans le derby de la ville éternelle, la Lazio prend le meilleur sur la Roma (1-2).

Espagne : Barcelone, sans Messi suspendu, et à dix (après l'expulsion de Piqué), bat Gijon (3-1). Le Real Madrid gifle l’Espanyol Barcelone avec une "manita" (5-0) pour une dixième victoire consécutive.

Angleterre : Arsenal l’emporte sur le terrain de Liverpool (1-2) grâce a un doublé de son Hollandais volant Robin Van Persie, qui marque le but de la victoire à la 93^ème. Manchester City prend le meilleur sur Bolton sans forcer (2-0) avec notamment un but de Balotelli, pris plus tôt dans la semaine en flagrant délit dans une boite de strip-tease. Manchester United impressionne en punissant Tottenham sur son terrain (1-3) avec un bijou de Young. Chelsea s’incline  à West Bromwich, la défaite de trop pour l’entraineur Villas Boas, licencié. Bye bye.

Allemagne : Le Bayern Munich se retrouve à 7 points de la première place après sa défaite face au Bayer Leverkusen (2-0), Dortmund s’impose face a Mayence (2-1).

Bonus : Benfica perd le classico du Portugal contre Porto (2-3) dans un match fou fou fou !

Rugby :

Le XV de France ne fait pas mieux que le nul contre l’Irlande (17-17) surpris par deux essais plein de malice de T.Bowe. Les Bleus ont fait preuve de caractère pour revenir au score mais disent adieu au Grand Chelem. Prochain rendez-vous face à l’Angleterre dimanche.

Pendant ce temps-là, dans le Top 14, le choc, sans internationaux, entre le deuxième Clermont qui reçoit le leader Toulouse tourne à l’avantage des locaux. Les Jaunards écrasent le champion de France en titre (35-5), qui reste malgré tout premier. Toulon bat Montpellier (19-6) grâce notamment à la force de son pack retrouvé. En bas du classement Biarritz sort de la zone de relégation grâce à sa victoire contre l’Union Bordeaux Bègles (38-13), et empoche un point de bonus sous l’impulsion de Yachvili, auteur de deux essais.

Tennis :

Roger Federer remporte samedi le tournoi de Dubai face à Andy Murray (7-5, 6-4, en 1h36) qui avait pourtant battu la veille Novak Djokovic, numéro 1 mondial. Avec ce cinquième succès au pays du pétrole (après 2003, 2004, 2005 et 2007) le Suisse décroche le 72^ème titre de sa carrière.

Basket :

En Pro A, Chalon s’impose à Dijon (84-77) et signe sa douzième victoire sur les treize derniers matchs. Mais c’est Gravelines-Dunkerque qui reste en tête en ayant largement dominé Hyères-Toulon (60-85).

Ski :

Chez les dames, Marlies Schild s’est assurée de remporter le petit globe de cristal dans la catégorie slalom de la Coupe du monde de ski alpin, pour la deuxième année consécutive.

En biathlon, Martin Fourcade réalise le doublé en étant samedi champion du monde du sprint (10 km) et de la poursuite (12,5 km) dimanche.

Boxe :

Jean-Marc Mormeck attendait beaucoup de sa confrontation chez les lourds face à Vladimir Klitschko, invaincu depuis 2004. Finalement le combat a été à sens unique et n’a duré que 4 rounds suite à l’arrêt de l’arbitre. Dur.

Rémi Baldy. Consultant LA VOIX DU SPORT

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