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Avant de pouvoir entrer au centre aquatique olympique de Londres, les nageurs français devront réaliser les minima à Dunkerque. (Photo DR) |
Les championnats de France disputés à Dunkerque du 18 au 25 mars 2012 constituent la seule voie de qualification pour les épreuves individuelles des Jeux Olympiques (JO) de Londres - les épreuves aquatiques se dérouleront du 28 juillet au 4 août dans la capitale britannique. L’enjeu est donc de taille pour les nageurs français, pour qui l’aventure olympique commence dès maintenant… à conditions de réussir les minima. Avant d’établir de nouveaux objectifs.
Le moment fatidique des sélections est arrivé. Celui des nouveaux espoirs, ou des premières déceptions. Si pour certains elles ne représentent qu’une simple formalité, le danger serait de minimiser leur importance. Car sans ce passage obligatoire, c’est la porte des Jeux Olympiques qui se fermerait.
Après les six médailles rapportées des Jeux d’Athènes en 2004 et de Pékin en 2008 - 1 médaille d’or, 2 médailles d’argent et 3 médailles de bronze à chaque fois - la délégation française de natation reste loin derrière les deux mastodontes de la natation mondiale, les États-Unis (31 médailles en 2008) et l’Australie (20 médailles). Mais les raisons de croire en de belles performances tricolores sont réelles.
Différentes générations, un même objectif
D’abord il y a les leaders naturels. Ils se nomment Alain Bernard (champion olympique du 100m nage libre en 2008), Frédérick Bousquet, Hugues Duboscq ou encore Fabien Gilot - tous les quatre médaillés d’argent du relais 4x100m 4 nages à Pékin. Ils seront attendus pour confirmer leur statut de chef de file de l’équipe de France de natation. Mais il y a également la génération dorée qui s’est révélée lors des derniers championnats d’Europe en 2010 à Budapest, ou durant les championnats du monde disputés en 2011 à Shanghai. Camille Lacourt, Yannick Agnel, Jérémy Stravius, William Meynard seront autant d’individualités à suivre de près dans les bassins.
Et si les chances de médailles côté hommes sont nombreuses, les nageuses françaises ne sont pas en reste. Bien sûr, les caméras suivront de très près les performances de Laure Manaudou, ex « Madame natation française », et qui revient aux affaires après son arrêt de la compétition (en janvier 2009), suivi de sa maternité. Elle qui se dit « plus sereine » car elle ne « subit plus (sa) vie » aura surement à cœur d’effacer ses Jeux ratés de 2008. Sans oublier Sophie De Ronchi, Camille Muffat, Aurore Mongel et Alexianne Castel, qui tenteront de défendre le relais 4x100m 4 nages féminin à Londres.
Mais pour y arriver, vous l’aurez compris, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. La semaine qui s’ouvre apportera son lot d’enseignements et, même si les bassins sont toujours plus grands à la piscine d’à côté, le chemin le plus court pour se rendre à Londres passe par Dunkerque. Histoire d’éviter les désillusions prématurées, comme celle vécue par Ian Thorpe - quintuple champion olympique - qui n’a réalisé que le 21ème temps des séries du 100m nage libre aux sélections australiennes, dimanche à Adélaïde (50"35). A bon entendeur !
Julien DESBUISSONS
1 commentaires:
Félicitations, tu as réussi à me PLONGER dans un univers que je connaissais assez peu!
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