Sports extrêmes : A la découverte du Base Jump

Une pincée de parachutisme, une bonne dose d'adrénaline et une pointe de vertige, Floriane, notre chroniqueuse vous amène dans les coulisses de ce sport incroyable.

Jeux Olympiques 2012 : L'heure a sonné pour les français ?

Quels sont les chances des français pour les JO de Londres ? Éléments de réponse en février sur LA VOIX DU SPORT.

mardi 31 janvier 2012

Le week-end où la Liga a basculé

Les Madrilènes peuvent se taper (frotter) les mains, ils seront champions. (Photo DR)

Josep Guardiola, l’entraineur du FC Barcelone, avait prévenu son équipe : « Nous ne pouvons plus nous permettre le moindre faux pas » en vue du titre. Mais entre envie et action, il n’y a qu’un pas qui dans ce cas se transforme en gouffre (sept points de retard sur le leader madrilène).

21ème journée, 22 heures, Madrid vient de retourner une nouvelle situation. Menés au score très tôt dans la partie, les Madrilènes ont ensuite démontré tout leur allant offensif pour se débarrasser du club de Saragosse 3 buts à 1. Le Real, coutumier du fait, ces dernières semaines, retourne les situations pour (toujours) l’emporter grâce à un Mezut Özil retrouvé, un Kaka en progression constante et avec un Karim Benzema insaisissable. Un championnat, avec le nombre de surprises qu’il comporte est toujours porteur de messages, d’informations, d’indications et si signes il faut trouver, ils sont tous en faveur des joueurs madrilènes.
A contrario, le Barça bafoue son football à l’extérieur cette saison. Trop de points perdus, trop de matches gâchés. Les Blaugranas présentent deux visages cette année, véritablement exceptionnels au Camp Nou et banaux voire ennuyeux à l’extérieur. Mais pour gagner un championnat, un mot est important : constance. Le Barça l’a appris à ses dépens, arriver au sommet est une chose, s’y maintenir en est une autre. Symbole de la saison compliquée du FC Barcelone, le match de ce week-end contre Villareal, une équipe qui n’est plus ce qu’elle était.

Bataille pour les places européennes
Si le Real a plié la Liga, le championnat n’a pas perdu de son intérêt, bien au contraire. Car derrière, entre mauvais départ, perte de vitesse et résultats en dents de scie, la bagarre promet de faire rage. Cinq points seulement séparent le onzième du quatrième. Et même la troisième place n’est pas acquise à Valence qui, en concédant le match nul contre le Racing Santander, a raté une belle occasion de faire le trou sur Levante défait par Getafe à domicile.
Mais la réelle attraction de cette journée concernait les deux matches opposant Malaga à Séville et Ossasuna à l’Atletico Madrid. Et dans ces deux confrontations, c’est Malaga et le deuxième club de Madrid qui ont tiré leur épingle du jeu. Malaga, grâce à sa victoire 2 buts à 1 a gagné trois places au classement général. L’Atletico, vainqueur par la plus petite des marques n’est plus qu’à deux points de la dernière place qualificative pour la Ligue des champions.
La Liga est (presque) madrilène, en revanche les places européennes seront chères et entre habitués, nouveaux invités et anciennes gloires du football espagnol, le course à l’Europe promet d’être haletante jusqu’à la ligne d’arrivée.
Emmanuel Guérin
Résultats :
Espanyol Barcelone 1-0 Real Majorque
Rayo Vallecano 2-3 Athletic Bilbao
Real Madrid 3-1 Real Saragosse
Villareal 0-0 FC Barcelone
Betis Seville 1-2 Granada FC
Real Sociedad 5-1 Sporting Gijon
Levante 1-2 Getafe
Racing Santander 2-2 Valence CF
Malaga 2-1 FC Séville
Ossasuna 0-1 Atletico Madrid

lundi 30 janvier 2012

Ligue 1: les cadors suivent le rythme

 Nolan Roux, auteur d'un doublé, permet à Lille de retrouver le chemin du succès. (Photo DR)
La 21ème journée de Ligue 1 a vu les cinq meilleures formations du championnat l’emporter. Le tempo semble donc s’accélérer en tête, alors qu’en bas du classement, c’est Ajaccio qui fait la bonne opération du week-end. Explications.


Il y a ceux qui mènent la danse, et ceux qui suivent. Et à ce petit jeu là, le Paris Saint Germain se plait à imposer un rythme soutenu. En s’imposant sur le plus petit des scores sur la pelouse brestoise, les hommes de Carlo Ancelotti rapportent trois points précieux dans l’optique d’un titre cette saison. Un succès toutefois étriqué puisque c’est le défenseur central Bisevac qui offre la victoire aux siens (0-1, 6ème). Si tout n’a pas été parfait pour le club de la capitale, la performance de Mathieu Bodmer a crevé l’écran samedi soir. L’ancien Lillois, positionné juste devant sa défense, s’affirme comme une pièce maitresse du système Ancelotti.
De son côté, Montpellier a connu une soirée quelque peu similaire à Nice. Face à un gardien de but en état de grâce - Ospina a notamment détourné un pénalty - les Héraultais ont du attendre la 90ème minute pour faire la différence. Et comme souvent cette saison, c’est Olivier Giroud qui a joué à l’homme providentiel (0-1), sa 15ème réalisation depuis le début du championnat.


Lille et Lyon en embuscade
Et il fallait bien ces succès au duo de tête. Car derrière, personne ne lâche prise. Le champion en titre Lille s’est imposé à domicile face à Saint-Étienne (3-0). Une victoire, mais surtout un jeu retrouvé en seconde période pour les hommes de Rudi Garcia, qui se satisfaisait après la rencontre du «meilleur match de la saison». A noter le doublé de Nolan Roux, la nouvelle recrue du LOSC lors de ce mercato hivernal, pour sa première apparition sous le maillot nordiste.
La marche en avant continue également pour l’Olympique lyonnais. Menant rapidement au score sur un but de Jimmy Briand (1-0, 8ème), les Gones se sont fait surprendre par un coriace adversaire dijonnais à l’heure de jeu, et une réalisation de Sankharé (1-1, 61ème). Finalement, Gomis (2-1, 82ème) et Lacazette (3-1, 90+1ème) donnent un avantage plus conséquent aux Lyonnais.


Ajaccio se donne de l’air, Auxerre en chute libre
Dans le bas du classement, la bonne affaire est à mettre au crédit des Corses d’Ajaccio. Victorieux à Valenciennes dans les dernières secondes (2-1), les hommes de Pantaloni sortent de la zone de relégation pour la première fois depuis le mois de septembre dernier. Une zone désormais occupée par Nice, lanterne rouge (18 points), Sochaux (19ème, 19 points) et Auxerre, premier relégable avec 19 points. L’équipe de Laurent Fournier s’incline lourdement à domicile face Nancy (1-3), un concurrent direct au maintien. Les cartes semblent se distribuer peu à peu… J.D.


Résultats :
Brest 0-1 PSG
Nice 0-1 Montpellier
Lyon 3-1 Dijon
Lille 3-0 Saint-Étienne
Toulouse 1-0 Caen
Auxerre 1-3 Nancy
Lorient 1-1 Sochaux
Valenciennes 1-2 Ajaccio
Évian TG 0-0 Bordeaux
Rennes 1-2 Marseille

jeudi 26 janvier 2012

Échappées sportives # 1 : Vertige sur les sommets du Mont Blanc

Votre nouvelle rubrique "Échappées sportives", consacrée aux sports et à l'évasion va vous amener aux quatre coins du monde avec des vidéos sportives parfois impressionnantes, souvent insolites, et tout le temps incroyables. Pour cette première salve, au coeur de l'hiver, direction les cimes des neiges éternelles du plus haut sommet d'Europe Occidentale. De l'escalade de glace, du ski hors piste et des funambules sur un fil avec deux kilomètres de vide sous leurs pieds, ça vous tente ? C'est parti ! 


Cascade de glace, à deux pas du vide
Cap vers Chamonix, là où le Mont-Blanc du haut de ses 4808 mètres, nous défie du regard. C'est le fantasme ultime des alpinistes. Tout là haut, il arrive même que parfois, par beau temps, les rares courageux frigorifiés par les - 14°C de l'atmosphère, aperçoivent la Méditerranée. Comment y monter ? Peut-être grâce à une discipline méconnue que l'on va vous faire découvrir dans quelques instants. Juste avant, permettez-moi de vous dire que vous êtes à quelques secondes d'avoir le vertige derrière votre ordinateur. Vous prenez le risque ? Très bien, je vous présente donc le Dry Tooling, un sport d'escalade sur des cascades de glace. Un aperçu de ce sport extrême grâce à cette vidéo concoctée par MountainShop dont on va suivre les casse-cous tout au long de cet article en fil rouge.



Poudreuse et dangers d'avalanche
L'altitude monte et les nuages flirtent avec les vallées encaissées. La nuit n'allait pas tarder à tomber pour de bon sur nos aventuriers du jour et le vent hululait là haut, pianotant sur les sommets un air de fin du monde. Vision panoramique. Nuages en forme de montgolfières insaisissables. Nos baroudeurs s'apprêtent à chausser leurs skis pour des descentes hors piste des plus dangereuses. Je rappelle par ailleurs que le ski hors piste est très dangereux et vivement déconseillé par la quasi-totalité des professionnels de haute montagne. Une avalanche peut se déclencher à tout moment, et brise la vie chaque année de centaines de skieurs à travers le monde. Selon une étude réalisée par l'ANENA, l'Association Nationale pour l'Etude de la Neige et des Avalanches, moins d'une personne sur dix survit à une avalanche au delà de 2h20 d'ensevelissement. Les choses étant dîtes, les images qui vont suivre sont encore une fois très impressionnante. Cap vers le FreeSki.


Slackline à 4000 mètres d'altitude, funambule au dessus du vide
Pour finir cette première escapade en plein coeur des Alpes, La Voix Du Sport vous fait découvrir un sport extrême méconnu mais qui fait froid dans le dos. Imaginez-vous en train de marcher, tel un funambule au dessus du vide, sur une corde tendu entre deux parois rocheuses. Un groupe de copains français funambulistes exercent ce sport apparu en Californie au début des années 80. Des images à couper le souffle, avec les magnifiques vues panoramiques des Aiguilles du Diable dans les Alpes. 




Evasion, sensations fortes et sports extrêmes, c'est le cocktail de cette nouvelle rubrique ! N'hésitez pas à nous faire part de la vidéo qui vous a le plus impressionner et à la semaine prochaine ! Grégory CORDERO

mercredi 25 janvier 2012

Mès que un Clasico

Abidal, buteur providentiel. (Photo DR)

Barcelone contre Madrid, un classique du genre, une institution en Espagne. La multitude des oppositions entre ces deux clubs, notamment depuis l’arrivée de Mourinho, ravit toujours les passionnés du ballon rond. Mais en coulisse, certains joueurs commencent à se lasser, c’est le cas du capitaine et gardien du Real Iker Casillas : « Ce match est devenu pour moi un match comme les autres ».

Nous en sommes déjà au cinquième acte cette saison, après deux matches en Supercoupe d’Espagne, un affrontement en Liga et un en Copa. Pour le moment le Barça domine largement les débats, deux victoires et un nul au Santiago Bernabeu et une victoire au Camp Nou. Des statistiques affolantes lorsqu’on sait qu’aucun club n’arrive à vaincre le Real dans son antre. A contrario, Barcelone possède un maigre bilan cette année à l’extérieur, mais l’équipe a su montrer qu’elle avait la capacité de se transcender, de se surpasser pour l’emporter en terre hostile. En témoignent sa victoire à San Siro en Ligue des champions et ses deux succès en terres madrilènes. Les joueurs barcelonais, souvent menés au score, reviennent à chaque fois dans la partie et quelque soit le système de jeu mis en place par Mourinho et consort, offensif, défensif, destructeur, ils finissent toujours par arriver à leur fin en étant fidèle au football total de leur maître Johan Cruyff.

« Demain est un autre jour », certes, mais le Barça semble tout de même intouchable sur ses terres, infligeant « manita sur manita ». Madrid reste d’ailleurs sur une défaite au Camp Nou, c’était en début de saison et Barcelone n’avait pas encore atteint sa vitesse de croisière.

L’impact psychologique

En s’imposant 2 à 1 à l’extérieur, le Barça a pris une belle option pour sa qualification en demi-finale de la Copa d’Espagne. Si cette compétition, remportée la saison passée par Madrid aux dépens de Barcelone, reste le titre le moins honorifique disputé chaque saison, il y a là des enjeux bien plus profonds qui pourraient jouer un rôle important dans la saison. C’est un secret de polichinelle, les hautes autorités du Real Madrid en ont assez de perdre contre l’ennemi honni et nul doute qu’une élimination à ce stade de la compétition ferait tâche au milieu de la belle saison que réalisent les Merengues. Le Real parait pour l’heure intouchable en Liga, capable d’arracher des résultats dans des matches pièges avec un niveau de jeu pas toujours au beau fixe. Cette capacité de gagner même les mauvais soirs permet aisément d’expliquer le différentiel de points existant entre les deux adversaires. Une nouvelle défaite aurait, à n’en point douter, un impact conséquent de part et d’autre. Distancée à cinq longueurs du leader, l’équipe de Pep Guardiola n’a plus le droit à l’erreur mais reste dans la course. Un match nul du Real serait l’aubaine rêvée pour le Barça qui aurait de fait l’opportunité d’égaler son rival lors du match retour de championnat. Les choses sont bien différentes pour la « Casa Blanca », l’équipe de José Mourinho est en tête du championnat mais sent le souffle de son poursuivant. Un nouveau revers pourrait faire vaciller une mécanique bien huilée mais qui a montré des signes de fragilité ces dernières semaines. Réponse dès ce soir, 22heures.

Emmanuel Guérin

mardi 24 janvier 2012

Les papis font de la résistance

Thierry Henry fête son but, dix minutes après son entrée en jeu... (Photo DR)

Ils se nomment Thierry Henry, Paul Scholes ou plus anciennement Jens Lehman, des joueurs revenus dans leur club de cœur pour donner un coup de main. Opportunités peu couteuses, réel apport technique ou coup de marketing, quel est le réel intérêt de faire revenir des joueurs qui n’ont plus l’habitude des joutes européennes ?

Thierry Henry, revenu au bercail pour compenser les départs de Gervinho et Marouane Chamakh, a fait fort pour son grand retour en marquant l’unique but du troisième tour de la FA Cup opposant Arsenal à Leeds. Un but synonyme de qualification mais aussi synonyme de 227ème but, histoire de vérifier l’adage « les records sont faits pour être battus ». Paul Scholes, rappelé par Sir Alex Ferguson alors qu’il jouissait depuis peu de sa retraite, n’a lui non plus pas manqué sa reprise en marquant contre Bolton pour sa première titularisation depuis son retour.

Bien que ces deux exemples soient pour l’heure des réussites, il faut garder les pieds sur terre et ne pas trop espérer de ces retours. Arsène Wenger, mesuré dans ses propos, a d’ailleurs reconnu « qu’il ne fallait pas attendre de Thierry Henry les exploits qui étaient les siens autrefois. C’est un fan du club qui vient pour rendre service ».

Des joueurs à court physiquement

Mais rappeler des joueurs en retraite ou semi-retraite a aussi son lot de désagréments. L’âge, le manque d’entrainements et de compétitions de haut niveau font que ces athlètes vont vite être « cramés » et donc sujets aux blessures. Thierry Henry, qui a terminé sa saison MLS depuis le 30 octobre, en est d’ailleurs un exemple criant puisqu’il s’est blessé au mollet dès son deuxième match sous ses nouvelles (anciennes…) couleurs. Mais même blessés des joueurs de ce calibre sont des atouts non négligeables dans un vestiaire, notamment dans une équipe comme Arsenal qui a trouvé son prophète sur le pré en la personne de Robin Van Persie mais qui cherche encore son guide hors du terrain.

Des retours, vendeurs de rêves

C’est bien connu, les légendes ne meurent jamais et on ne refait pas l’histoire. Que leur retour soit positif ou non dans les chiffres, il ne changera pas le passé ni le futur d’ailleurs. Mancuniens et Anglais se rappelleront à jamais du petit rouquin, de sa frappe de balle, de son activité et de son envie inébranlable de gagner. Les Gunners n’oublieront jamais l’homme qu’ils ont « statué », adulé et aimé.

Dans cette période délicate qu’est le mercato hivernal, ces légendes sont des bonnes affaires. L’adaptation, dans des clubs qu’ils connaissent comme leur poche, est facile et rapide, les entraineurs ont grâce à eux le loisir de muscler leur banc de touche à des prix défiants toute concurrence mais surtout ces hommes ont le respect d’un club, l’envie de l’aider et de le guider. Le petit bonus est certainement la vente de maillots que peut générer le « retour de ces héros »…

Emmanuel Guérin

lundi 23 janvier 2012

Coupe de France: le résumé des 16èmes de finale

Brandao, auteur de l'égalisation phocéenne, remercie le public pour son soutien après son retour au club. (Photo DR)
Des surprises, des favoris qui peinent à se qualifier et des logiques respectées, les 16èmes de finale de la Coupe de France 2011/2012 n'ont pas dérogé à la règle. Petit tour d'horizon des principaux faits marquants.

Drancy et Bourg-Péronnas franchissent la marche
Ils se partagent donc désormais le titre honorifique de "Petit poucet" de la compétition. Et c'est Bourg-Péronnas qui a crée la sensation en premier. Victorieux de l'AC Ajaccio, pensionnaire de Ligue 1, les joueurs amateurs (CFA) bressans ont eu les nerfs solides pour décrocher leur ticket pour la suite de l'aventure. Rejoints au score par les Corses en toute fin du temps additionnel - égalisation de Mostefa à la 90+4ème (2-2) - les hommes de Della Maggiore ont trouvé le salut dans les prolongations. D'un tir croisé dans un angle fermé, Julio Tavares a libéré tout un stade (3-2, 104ème). De son côté, Drancy, éliminé l'an passé au stade des huitièmes de finale par Nice, aura une nouvelle chance de franchir un pallier cette saison. Dominateurs et logiques vainqueurs (2-0) sur la pelouse de Limoges (CFA 2), les joueurs de Seine Saint-Denis peuvent rêver d'un parcours - déjà - remarquable.

Lille, Lyon et Marseille dans la difficulté
Pour les équipes de Ligue 1, ces 16èmes de finale avaient commencé par une victoire probante 4 à 0 du Paris Saint Germain, opposé à la modeste formation de Sablé (CFA 2).
Tenant du titre, le LOSC se déplaçait à Beauvais pour y défier Compiègne (CFA). Laborieux dans la construction malgré une énorme possession de balle, les hommes de Rudi Garcia s'en sont remis à un seul petit but, inscrit dans la deuxième mi-temps des prolongations. A la réception d'un centre de Balmont, le jeune Gianni Bruno sauve les meubles d'une équipe pour qui 2012 démarre de façon poussive. De son côté, Lyon se sort du piège tendu par Luçon (CFA) dans un stade de La Beaujoire pourtant acquis à la cause des "hôtes" d'un jour. Gomis et Lisandro font ainsi respecter la hiérarchie (2-0).
L'Olympique de Marseille a eu besoin de 120 minutes pour faire la différence contre Le Havre AC (L2). Cueillis à froid par le redoutable attaquant normand Mendes Da Graça dès la 5ème minute, les hommes de Didier Deschamps se sont remis en selle grâce au revenant Brandao (1-1, 64ème). Dans les prolongations, Morgan Amalfitano (2-1, 104ème) et Loic Rémy (3-1, 120+1ème) offrent la qualification aux Phocéens.

Rennes avance, Auxerre sombre
Les affaires de l'AJ Auxerre ne se sont pas arrangées avec cette parenthèse de la Coupe de France. Mals en points en championnat (16èmes à un point de la zone de relégation) et battus à domicile par leurs "voisins" de Châteauroux (1-2), les joueurs de Laurent Fournier n'ont pas été à la hauteur de l'événement. Ce qui a fortement déplu à leur président, Gérard Bourgoin, lui-même poussé vers la sortie par des supporters en colère.
Le Stade rennais, lui, a attendu la séance des tirs aux buts pour se défaire de l'OGC Nice, dans une rencontre entre deux pensionnaires de Ligue 1 (0-0, 5 t.a.b à 4). Mounier a été le seul tireur à rater son face-à-face. J.D

Le tirage au sort complet des 8èmes de finale:
Gazélec Ajaccio (National) - Drancy (CFA)
Rennes - Evian Thonon-Gaillard
Châteauroux (L2) - Tours (L2) ou Montpellier
Dijon - Paris-SG
Lyon - Bordeaux
Valenciennes - Lille
Quevilly (National) - Orléans (National)
Bourg-Péronnas (CFA) – Marseille

Ce soir: Tours (L2) - Montpellier

jeudi 5 janvier 2012

Grille des programmes

Voici la grille des programmes de l'émission
La Voix Du Sport 
diffusée sur la radio locale de Pertuis, dans le 84.

Prochaine émission : 13/02/2012 à 17h45