Sports extrêmes : A la découverte du Base Jump

Une pincée de parachutisme, une bonne dose d'adrénaline et une pointe de vertige, Floriane, notre chroniqueuse vous amène dans les coulisses de ce sport incroyable.

Jeux Olympiques 2012 : L'heure a sonné pour les français ?

Quels sont les chances des français pour les JO de Londres ? Éléments de réponse en février sur LA VOIX DU SPORT.

lundi 27 février 2012

Les moments forts sportifs du week-end (25 et 26 février)


Guillaume Hoarau, buteur deux fois ce week-end. (Crédits DR)
Rémi revient pour vous sur la scène sportive du week-end ! 
Avec beaucoup de surprises.

Football :

Les grands perdants du week-end sont le PSG et l’OM. Le club de la capitale qui tombe de son fauteuil de leader après son match fou à Lyon (4-4) au profit de Montpellier, vainqueur de Bordeaux (1-0). Marseille de son coté bute sur un grand Elana à Brest (0-1) et se retrouve à sept point points de la troisième place, occupée par Lille, qui n’a pas profiter de l’occasion en ne prenant qu’un point à Rennes (1-1) pourtant réduit à dix.
Dans le bas de tableau, Nice sort de la zone de relégation grâce à sa victoire contre Caen (1-0).


Le foot à l’étranger en deux touches de balles :

Italie : Le Milan AC recevait son dauphin la Juventus (qui compte un match en moins), et n’a pu faire mieux qu'un match nul (1-1). Pourtant les Rossoneri ont marqué un deuxième but que l’arbitre n’a pas vu. L’autre club de Milan, l’Inter se déplaçait à Naples et comme en Ligue des Champions, les hommes de Ranieri ont été défaits 1-0, et comme en Ligue des Champions c’est Lavezzi qui est l’homme providentiel de San Paolo.

Espagne : Messi sauve le Barca à Madrid face à l’Atletico avec un but à dix minutes de la fin plein de génie et de vice (2-1). Plus tôt dans la journée le Real Madrid conserve ses 10 points d’avance grâce à un but sublime de C.Ronaldo qui offre une courte victoire face au Rayo Vallecano (0-1).

Angleterre : LE match de la journée, avec Arsenal qui atomise son voisin Tottenham (5-2). Pendant ce temps là Ryan Giggs,  pour son 900ème match, donne la victoire à Manchester United à la 92ème minute face à Norwich City (1-2). Ce résultat permet aux Reds Devils de rester dans le sillage du voisin City qui s’impose face à Blackburn (3-0). Liverpool remporte la Carling Cup aux tirs au but face à Cardiff (2-2, 3-2 t.a.b). Oui Cardiff capitale du Pays de Galles.

Allemagne : Ribery permet au Bayern Munich de disposer de Schalke 04 grâce à un doublé (2-0). Mais c’est Dortmund qui reste leader après sa victoire contre Hanovre 3-1.

Rugby :

Il faisait assez chaud à Edimbourg pour que le XV de France puisse jouer son troisième match du Tournoi des Six Nations. Pour son deuxième match à la tête de la sélection, Philippe Saint André repart d’Écosse avec une victoire 23-17 malgré un entame compliquée (mené 10-0). Place désormais à l’Irlande pour le troisième deuxième match de l’équipe de France. Oui le rugby c’est compliqué.
De son coté le Pays de Galles, l’équipe « fraicheur » de la dernière Coupe du monde s’impose à Twickenham contre l’Angleterre (12-19) et vise encore le Grand Chelem.
L’Irlande déroule contre l’Italie (42-10).

Tennis :

Juan Martin Del Potro aime la France, mais les tennismen français, eux, ne l’aiment pas beaucoup. Pour sa première visite à Marseille l’Argentin remporte l’Open 13. Après avoir éliminé R.Gasquet et Jo-W.Tsonga  dans la semaine, il s’impose en final aux dépens de Michaël Llodra (6-4, 6-4, 1h22).

Basket :

Malgré le look-out, le All Star Game à bien eu lieu à Orlando dans la nuit de dimanche à lundi. Et c’est la West Coast qui l’emporte 152-149 avec le MVP Kevin Durant. Coté Est, Lebron James marque 36 points. Tony Parker, lui, n’a joué que 12 minutes.

Ski :

Marcel Hirscher réalise une belle opération au slalom géant de Crans-Montana. Grâce à sa deuxième place l’Autrichien possède désormais 92 points d’avance au classement de la Coupe du monde sur le deuxième Ivica Kostelic.
Chez les dames, Lindsey Vonn se dirige, comme d’habitude, vers son quatrième petit globe grâce à sa victoire lors du Super-G de Bansko en Bulgarie.


dimanche 19 février 2012

JO : vers un duel Chine / USA

Qui de Liu Xiang (Chine) ou David Oliver (États-Unis) prendra le dessus lors des prochains Jeux olympiques de Londres? (Photo DR)
Les Jeux olympiques (JO) d’été se dérouleront à Londres du 27 juillet au 12 août 2012. En attendant ce rendez-vous du sport, retrouvez sur La Voix du Sport (LVS) une saga spéciale consacrée à cet évènement international. Place à la rivalité entre la Chine et les États-Unis.

La Chine terminera en tête du classement des médailles lors des prochains Jeux olympiques de Londres. C’est en tout cas ce qu’on peut imaginer au vu de la trajectoire du pays de l’empire du Milieu. Quatrième en 1992 à Barcelone et en 1996 à Atlanta, troisième en 2000 à Sydney, deuxième en 2004 à Athènes, la Chine s’est finalement hissée au premier rang mondial du classement par pays lors des JO de Pékin en 2008. Au meilleur moment, devant son peuple. Et cela a été une petite révolution. Car en y regardant de plus près, la domination américaine dans ce classement durait depuis douze ans, soit trois olympiades d’affilées d’hégémonie (1996, 2000 et 2004).

Une première depuis 72 ans
Cette première dans l’histoire du sport chinois mérite en tout cas que l’on s’y intéresse. Car si la domination américaine dans ce rendez-vous olympique a parfois été bousculée par l’Union des républiques soviétiques socialistes (URSS) - notamment durant les années de Guerre froide - c'est la première fois depuis 72 ans qu'un pays autre que les États-Unis ou la Russie (ex-URSS) remporte le titre honorifique de meilleure nation du monde. Et la Chine semble partie pour écraser la concurrence.
Au-delà des cycles, les sportifs chinois découvrent et démocratisent les disciplines. C’est le cas par exemple de Liu Xiang, le coureur du 110 mètres haies, recordman de l’épreuve. Champion olympique à Athènes en 2004, il arrive blessé quatre plus tard « à domicile », brisant le rêve de tout un peuple acquis à sa cause. Qu’à cela ne tienne, la Chine a prévu les choses en grand pour Pékin 2008. Aux disciplines traditionnellement « chinoises » (tennis de table, badminton, gymnastique), les compatriotes de Liu Xiang ajoutent leur nom au palmarès olympique de l’aviron, du canoë-kayak, de la boxe, de l’escrime, de l’haltérophile, du plongeon, du judo, de la voile ou encore du tir. Pour bon nombre d’entre eux, il s’agit là de leur premier sacre, comme pour Zhong Man, à l’escrime. Débarqué aux JO avec un simple titre de champion d’Asie 2008 pour toute reconnaissance internationale, il rafle l’or au sabre. Au final, le pays organisateur récoltera 100 médailles tout rond. Dont plus de la moitié (51) en or.

Les États-Unis perdent du terrain
La délégation américaine n’a pas été en reste durant les JO 2008. Elle décrochera d’ailleurs davantage de médailles (110) que son homologue chinoise. Mais seulement 36 seront floquées du plus beau métal. Or, la règle est ainsi faite ; les médailles d’or sont prioritaires pour l’établissement du classement final. Malgré un Michael Phelps stratosphérique avec 8 médailles d’or personnelles (record battu), le plus difficile à digérer pour le clan américain a été de voir certaines de ses épreuves favorites lui échapper. Ainsi, le sprint - masculin comme féminin - semble vivre des heures plus dorées du côté de la Jamaïque (article à suivre).
D’une manière générale, l’athlétisme américain garde encore une marge de manœuvre importante face à l’essor des athlètes chinois. Pour retrouver sa première place mondiale, le pays devra donc compter sur ses valeurs sures (basketball, athlétisme, natation). Mais jusqu’à quand seront-elles aussi sures? J.D.

lundi 13 février 2012

Dopage, cyclisme et autres petits scandales

Une fois de plus le spectre du dopage éclabousse le monde du cyclisme. Depuis une semaine on s'interroge sur la culpabilité d'Alberto Contador quant à sa consommation de produits dopants pendant le tour de France 2010. Dans le même temps, nos oreilles entendaient parler d'EPO chez le couple Longo. Il semblerait que dopage et cyclisme aillent désormais de paire...
Alberto Contador - Photo EPA- DR
Jeannie Longo et Patrice Ciprelli - Photo AP- DR
Alberto Contador suspendu
Une semaine rude pour le monde du cyclisme. Le coureur espagnol Alberto Contador a été suspendu pendant deux ans pour dopage lundi dernier par le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Genève, suite au contrôle positif effectué en juillet 2010, perdant ainsi son titre de vainqueur du Tour de France 2010. La star ibérique ne pourra donc pas participer au prochain Tour de France, mais compromet aussi son équipe entière, le Team Saxo Bank, qui pourrait perdre sa place dans l’UCI World Tour. Le coureur espagnol lui clame toujours son innocence et a déclaré dès le lendemain vouloir faire appel quant à sa sanction. Sa suspension le prive aussi de son titre de vainqueur du Tour d'Italie 2011 et d'une participation aux JO de Londres prochains. Alberto Contador, icône en Espagne, a le soutien de tout son pays. Là-bas, on ne parle que d'un "complot des français motivé par l'envie" d'après les propos recueillis jeudi dernier auprès d'un jeune Espagnol d'une vingtaine d'année par le journal Le Monde. La décision du TAS prend alors une dimension diplomatique, accentuée de plus par les média espagnols. Une affaire qui est loin d'être finie, en particulier si la pression populaire s'en mêle...

Le mari de Jeannie Longo mis en examen pour détention d'EPO
Patrice Ciprelli, mari et entraîneur de Jeannie Longo, a été mis en examen vendredi dernier pour avoir acheté 1500 euros d'EPO en trois ans, "pour sa consommation personnelle", d'après son avocat Maître Pierre Albert. Le rapprochement avec Jeannie Longo, sportive et cycliste préférée des Français, est donc très tentant. Mais aujourd'hui sa réputation est sauve, du fait qu'elle ait été mise hors de cause par les autorités. Pour maître Pierre Albert, dont les propos ont été rapportés dans Le Parisien, Jeannie Longo ne peut pas être suspectée pour plusieurs raisons: elle n'a jamais été contrôlée positive à un produit dopant, et celui-ci en était un de première génération, donc facilement détectable. De plus, le couple ne vivait probablement pas encore ensemble à cette période là. Quoiqu'il en soit, Jeannie Longo n'a pas souhaité s'exprimer en public sur le sujet, poursuivant actuellement son entraînement aux JO de Londres à Saint-Martin-le-Vinoux, près de Grenoble. "Elle a la conscience tranquille" a déclaré son avocat.

Bien que ces scandales ne concernent pas le monde du cyclisme dans son intégralité, ils ébranlent une fois de plus la confiance des fans en ce sport et vont à contre-sens de leur espoir en un cyclisme purifié de tout dopage. F.B.

samedi 11 février 2012

JO : basketball, le titre promis aux USA

Un costume de favori taillé sur mesure pour les Etats-Unis. (Photo DR)

A six mois des Jeux Olympiques (JO), les pronostics vont bon train, les favoris, les outsiders, tout y passe. Dans la catégorie des (archis) favoris, on retrouve l’équipe de basketball des Etats-Unis, ils sont à ce sport ce qu’Usain Bolt est au sprint, l’ennemi numéro un.

Les Etats-Unis jouissent d’un vivier de joueurs inépuisable, des athlètes évoluant tous en NBA, le meilleur championnat de basketball du monde. La qualité de cette équipe ne souffre d’aucune comparaison et ne fait pas débat mais le sport est souvent synonyme de surprises. A l’équipe américaine d’éviter les pièges d’une telle compétition.
Championne du monde (2010) et championne olympique (2008) en titre, la « Team USA » a remporté les deux dernières compétitions majeures avec deux recettes bien différentes. Lors des JO, la sélection était une addition de stars telles que Kobe Bryant, Lebron James ou Dwyane Wade… des joueurs marqués d’un fort accent individualiste. Le Mondial en Turquie fut bien différent, lesdites stars, n’accordant que peu d’intérêts à cette compétition, avaient préféré décliner l’invitation. Ainsi, la nouvelle génération des Etats-Unis avait pu étaler toute sa classe aux yeux du monde. Au rang des réussites et des éclosions, on pense logiquement à Derrick Rose (MVP en titre) et à Kevin Durant. Pour les JO, l’objectif de l’entraineur, Mike Krzyzewski, sera de réussir l’amalgame entre l’équipe de 2008 et celle de 2010, entre individualités et équilibre collectif.

Liste de vingt joueurs

Comme prévu, l’entraineur et le staff de la sélection américaine ont dévoilé le 18 janvier une liste élargie de vingt joueurs. Sans surprise, Mike Krzyzewski a retenu nombre de joueurs avec lesquels il a été champion du monde en 2010 ainsi que les « patrons » médaillés d’or aux JO. Pour ce qui est des petits nouveaux, on retrouve l’une des révélations de la dernière saison NBA, Blake Griffin ainsi que LaMarcus Aldridge. Cette liste sera ramenée à douze joueurs le 18 juin, de sérieux maux de tête sont à prévoir pour le sélectionneur même si certains noms semblent avoir une longueur d’avance.
Dans la colonne, ils partiront ; on retrouve les « three amigos » de Miami : Lebron James, Dwyane Wade et Chris Bosh. Présents aux JO de 2008, ils seront sans aucun doute très motivés à l’idée de réaliser le doublé, notamment Wade qui a annoncé qu’il disputait sa dernière Olympiade. D’autres médaillés des Jeux sont également certains de faire partie du voyage, c’est le cas de Kobe Bryant, Chris Paul et Dwight Howard. Enfin, plusieurs mondialistes, dans les petits papiers du sélectionneur, seront, sauf contre ordre, dans la sélection finale. C’est le cas des deux représentants de la nouvelle génération : Derrick Rose et Kevin Durant. Mike Krzyzewski n’a d’ailleurs pas caché son admiration pour le MVP régnant : « C’est un joueur merveilleux à coacher. C’est une éponge et il possède un tel esprit d’équipe ». Il ne reste donc que quatre places à pourvoir pour ces Jeux qui pourraient en plus d’être olympiques devenir épiques pour cette génération dorée.

Au niveau de la « Dream Team » de 1992

Référence de par le monde mais surtout outre Atlantique, l’équipe américaine de 1992 est considérée par de nombreux observateurs comme la référence ultime en matière de basketball. Mais ces dernières semaines, plusieurs spécialistes se sont risqués à comparer l’équipe de 2012 à celle de 1992. C’est Jerry Colangelo, patron de « USA Basketball », qui a été le premier à oser cette comparaison : "Je pense que ce sera justifié de la comparer avec la Dream Team", avance-t-il en mettant en avant la qualité de plusieurs joueurs qui font partie selon lui "des meilleurs joueurs de tous les temps".
Une comparaison qui a provoqué une certaine dissension chez les joueurs. Pour Lebron James, cette équipe sera exceptionnelle, ce n’est donc pas une hérésie que de louer son talent au même titre que celle de 1992 : « Ils ont mis la barre très haute en 92 avec tous ces grands joueurs. Mais nous en avons aussi. Ça va être une super équipe ». Pour son coéquipier, Dwyane Wade, cette comparaison n’est pas la bienvenue, il estime que l’équipe de cette année doit écrire son histoire indépendamment du passé : « On ne touche pas à la Dream Team. C’était une équipe extraordinaire. Celle de 2012 sera une super équipe mais on ne touche pas à la Dream Team ».
En revanche, joueurs, entraineurs et supporters s’accordent sur la supériorité de cette équipe. Il semblerait que la question principale soit de savoir si cette équipe va dépasser ses ainées en terme de jeu puisque la victoire lui parait (est) déjà promise.
Emmanuel Guérin

Liste des 20 joueurs présélectionnés :
Meneurs: Chauncey Billups, Chris Paul, Derrick Rose, Russell Westbrook, Deron Williams.
Arrières: Kobe Bryant, Dwyane Wade, Eric Gordon.
Ailiers: Carmelo Anthony, Kevin Durant, Andre Iguodala, Rudy Gay, LeBron James.
Ailiers-forts: Chris Bosh, LaMarcus Aldridge, Blake Griffin, Kevin Love, Lamar Odom.
Pivots: Tyson Chandler, Dwight Howard.





jeudi 9 février 2012

JO: continuer sur la lancée

Tony Parker (au premier plan) sera le fer de lance de l’attaque tricolore. (Photo DR)

Notre saga se poursuit, à l’ordre du jour, l’équipe française de Basketball. Impensable il y a encore quelques années, la France a aujourd’hui de réelles chances de remporter une médaille aux Jeux Olympiques (JO) de Londres.

Une compétition a suffi pour faire de la France une référence sur la scène européenne. En se hissant en finale de l’Euro contre l’Espagne, les Bleus ont remporté leur première médaille d’argent en déjouant au passage les pronostics puisque les Grecs faisaient office de favoris derrière le peuple ibère.
Après cette compétition, Tony Parker avait déclaré « qu’il était plus facile d’obtenir une médaille aux JO que lors de l’Euro » en mettant en avant un nombre d’équipes plus faibles aux Jeux. Certes, l’explication mathématique du meneur tricolore est recevable, cependant, il ne faut pas oublier que les deux derniers vainqueurs des JO ne sont autres que les Etats-Unis (2008) et l’Argentine (2004), deux pays ne faisant pas partie de l’Europe. La concurrence sera donc beaucoup plus rude lors des JO.

Les absents de l’Euro
Si la France a bien figuré à l’Euro, c’est en grande partie parce qu’elle croyait en ses chances, peut-être pour la première fois. L’équipe est complète et possède des joueurs de qualité à chaque poste mais a parfois manqué d’un brin de créativité en attaque. Une étincelle que pourrait apporter plusieurs joueurs qui n’étaient pas partis à l’Euro et qui sont actuellement en pleine bourre avec leur club. Pas facile de remplacer le grand Jason Kidd, pourtant le jeune Rodrigue Beaubois assure l’intérim depuis l’absence de son ainé avec une réussite plutôt déconcertante. De bon augure pour la sélection française puisque Beaubois pourrait, lors des JO, être le remplaçant de Tony Parker, voire dépanner au poste d’arrière. Le grand absent de cet Euro est sans conteste Mike Pietrus. Transféré pendant l’inter saison à Boston, il semble plus à son aise dans l’équipe du Massachusetts, une préférence comparée à son dernier club qu’il ne cache pas : « Le problème à Orlando était que l’équipe n’avait pas un jeu fait pour moi, je m’épanouis beaucoup plus sur le terrain aux Celtics ». Au fil des matches, Pietrus prend ses marques et nul doute qu’il fera partie du voyage à Londres en cas de belle saison. Sa qualité de shoot extérieur serait un réel avantage pour la France qui a parfois peiné dans ce domaine. Un 5 majeur composé de Parker-Pietrus-Batum-Diaw-Noah aurait réellement son mot à dire dans cette compétition. Encore plus si on ajoute des joueurs comme Beaubois, Turiaf ou le jeune Mahinmi qui apporteront leur envie en sortie de banc.

L’importance du tirage
Pour avoir une chance de médaille dans cette compétition, le sélectionneur de l’équipe de France, Vincent Collet, a insisté sur l’importance du tirage : « Cela dépendra aussi un peu du tirage au sort, du parcours et de quel côté on sera : avec les Américains ou avec les Espagnols. Parfois, il vaut mieux être avec les plus forts dès le début pour ne pas les rencontrer en quarts de finale et à ce moment-là, les bonnes choses peuvent arriver ».
Le patron de l’équipe de France a également mis en avant l’importance de la préparation avant les Jeux. Il a d’ailleurs justifié le beau parcours de son équipe à l’Euro : « Ce qui a fait la différence pour nous cette année, c'est la manière dont nous nous sommes préparés ». Et pour faire les choses correctement, Vincent Collet espère avoir les joueurs à sa disposition à partir de la mi-juin.
Enfin, l’expérience est un atout essentiel pour bien figurer dans la plus prestigieuse des compétitions. La ruse, le vice, la gestion du temps, tant de qualités (ou défauts) essentiels pour espérer gagner une médaille aux JO, gageons que la belle épopée disputée en Lituanie aura permis à l’équipe de France de sortir plus «mature».
Les bleus ont fait le plein de confiance avant les Jeux, si on associe à cela le retour de joueurs de qualité et l’expérience accumulée, on peut croire à une médaille, le bronze serait déjà un bel exploit derrière les deux épouvantails : Etats-Unis et l’Espagne.
Emmanuel Guérin

mardi 7 février 2012

Top 5 : les déserteurs de la Masía

Le Barça, fournisseur officiel de talents. (Photo DR)

Véritable pépinière de talents, la Masía, centre de formation du FC Barcelone, est une proie facile pour les multiples équipes qui souhaitent acquérir des joueurs de qualité à des prix défiant toute concurrence. De nombreux joueurs ont ainsi quitté le club sans avoir fait leur preuve sous la tunique blaugrana.

1 – Francesc Fàbregas (24 ans, FC Barcelone)
Pur produit de la Masía, « Cesc » Fàbregas décide à l’âge de 16 ans de rejoindre le club d’Arsenal, pensant son horizon bouché au FC Barcelone. Successeur désigné de Patrick Viera, l’Espagnol est devenu après le départ de Thierry Henry à l’été 2007 le véritable fer de lance de l’attaque des Gunners. Oui mais voilà, les plus belles choses ont une fin et l’histoire d’amour entre le joueur et le club se termine en août 2011 après huit ans de bons et loyaux services. Le joueur a depuis retrouvé son club de cœur pour une indemnité de transfert avoisinant les 35 millions d’euros bonus compris. Un « cadeau » selon Arsène Wenger, convaincu qu’il aurait pu tirer beaucoup plus de la vente de son poulain. Depuis son arrivée, le Catalan a inscrit 14 buts toutes compétitions confondues, une statistique en partie expliquée par le positionnement proche du but dans lequel le fait évoluer son entraîneur et idole de toujours, Josep Guardiola.

2 – Gérard Piqué (24 ans, FC Barcelone)
Sir Alex Ferguson est, à n’en point douter, un manager de génie et un recruteur de talent. Pourtant, il n’a pas su hisser Gérard Piqué, chipé au centre de formation du FC Barcelone lorsqu’il avait 17 ans, au niveau qui en fait aujourd’hui l’un des meilleurs défenseurs du monde. Celui qu’on surnomme «Piquenbauer» a en effet connu une expérience pour le moins mitigée du côté de Manchester United avant de se révéler au monde entier pendant la saison 2008/2009 grâce au sextuplé réalisé avec son club formateur. Devenu incontournable au FC Barcelone depuis son retour à l’été 2008, il s’est depuis imposé comme titulaire en sélection et a bien garni son placard à trophées avec quatorze titres, dont une Coupe du monde et deux Ligues des Champions.

3 – Mikel Arteta (29 ans, Arsenal)
Bien connu en France pour avoir fait le bonheur du Paris Saint Germain au début des années 2000, Mikel Arteta acquiert une renommée européenne sous la tunique bleue estampillée Everton. Milieu relayeur de talent, il a été le maître à jouer et a fait les beaux jours du club pendant six saisons et demi. Courtisé par des grands clubs durant de nombreuses années, il semblait vouer une fidélité éternelle à Everton jusqu’à cet été où il a rejoint Arsenal pour y remplacer Cesc Fàbregas, un autre produit de la Masía. Aujourd’hui comblé dans son club, le joueur n’a pour l’heure jamais porté la célèbre tunique de la « Roja ». Il est encore temps pour lui de connaître les joies de la sélection mais on n’y croit guère.

4 – Raúl Tamudo (34 ans, Rayo Vallecano)
Formé en partie à la Masía, Raúl Tamudo est un joueur emblématique de... l’Espanyol Barcelone, ennemi intime du Barça. Il écrit les plus belles pages de sa carrière sous le maillot de l’Espanyol, devenant notamment le meilleur buteur du club et le joueur comptant le plus de matches. Doté d’un sens du but acéré et d’une finesse technique au dessus de la moyenne, il continue malgré ses 34 ans de faire trembler les filets de la Liga. En témoigne ses sept buts marqués la saison passée avec la Real Sociedad.

5 – Diego Capel (23 ans, Sporting Portugal)
Moins connu du grand public, Diego Capel était pourtant l’un des grands espoirs du football espagnol. Pendant gauche de Jesús Navas au FC Séville, il a ces dernières années perdu son niveau et a décidé de s’exiler au Portugal pour tenter de vérifier l’adage « l’herbe est toujours plus verte chez le voisin ».

Et aussi : Jordi Alba (Valence CF), Francisco Mérida (Sporting Braga), Jon Toral (Arsenal)…

Emmanuel Guérin


lundi 6 février 2012

JO: se relever après le naufrage serbe


Bingo (à gauche), Karabatic et Barachet dans la tourmente. (Photo DR)

Les Jeux Olympiques (JO) approchent à grands pas, dans cette optique, nous vous proposons une rubrique, saga devrais-je même dire vous présentant les chances de médailles françaises, les favoris de cette compétition et bien d’autres sujets. Pour commencer, rien de mieux que l’équipe française de handball, championne olympique en titre.

« Un jour, on sera bien obligé de perdre », cette phrase, les joueurs de l’équipe de France de handball mais surtout tous leurs adversaires la prononçaient, l’espéraient et pour certains attendaient qu’elle se réalise. Certes les plus belles choses ont une fin, mais Françaises, Français et amoureux du sport de par le monde espéraient que nos bleus allaient repousser l’échéance à maxima. Et cette aventure a pris fin le 24 janvier 2012 contre la Croatie, notre meilleur ennemi. La fin d’une épopée durant laquelle les Experts auront régné sans pareil sur la planète handball en remportant quatre titres majeurs: les JO de 2008, les Coupes du Monde 2009 et 2011 et l’Euro 2010, un record absolu.
Pour savoir jusqu’où peut aller notre fer de lance des sports collectifs durant les Jeux olympiques, il faut comprendre ce qui a péché lors du dernier Euro; et il y a matière à raconter.

Une défense à la dérive
La défense française a durant son règne été l’une de ses armes fatales, une arme qui a semblé en manque de munitions, en témoigne la mauvaise période traversée par le gardien français Thierry Omeyer. Dans ce sport, le dernier rempart a un rôle prépondérant puisque la quasi-totalité des attaques se termine par un tir. Et Thierry Omeyer, longtemps considéré comme le meilleur gardien du monde n’a pas eu le rendement qu’on lui connait. Ceci peut s’expliquer par la dimension psychologique qui existe entre les attaquants et le gardien, et Omeyer ne semble plus faire peur ou a tout du moins perdu cet avantage mental qu’il avait sur ses adversaires.
Le reste de la défense n’a pas non plus été à la hauteur, moins soudée qu’à l’accoutumée, elle a laissé trop souvent son gardien dans des situations compliquées.

Une attaque sans idée
Avec seulement dix jours de préparation, on sentait bien que l’équipe de France n’avait pas pu régler son jeu collectif. Mais si l’équipe a perdu de sa superbe, c’est aussi parce que les joueurs n’ont pas su se montrer au niveau individuellement. Dans la colonne des déceptions, Nikola Karabatic figure en bonne position. Lui le meilleur joueur du monde, le patron de notre attaque, le créateur est apparu sans magie et sans réussite face aux buts. Et dans ce naufrage, personne n’a su sortir la tête de l’eau pour sauver le soldat Karabatic et son équipage.

Sortir grandi
«Je n'ai pas su anticiper», explique Claude Onesta. La faute est faite et l’entraineur de la sélection a désormais plusieurs mois devant lui pour présenter une équipe de France que tout le monde attendra mais qui aura su se réinventer. Cet euro qu’il juge « pas si important que ça » aura au moins servi à la France d’électro choc avant les Jeux. Il poursuit « nous sommes moins favoris », symbole que la France, malgré sa petite incartade, fait toujours partie des figures de proue des prochains JO. On dit souvent qu’un exemple n’a pas force de loi, les Français n’ont certes pas été au rendez-vous mais ils sont « restés soudés ».
Claude Onesta, qui avait misé sur la continuité en privilégiant un groupe qui se connait, optera peut être pour une équipe remaniée. Une bonne solution pour créer un nouvel élan et rendre l’équipe moins prévisible. Surtout, il disposera de six semaines pleines pour préparer son équipe et mettre son jeu en place.
Enfin, le vivier que possède la France dans ce sport est suffisant pour aborder cette compétition avec confiance, la chute a été brutale mais se relever après la débâcle ne rendrait pas l’histoire encore plus belle ? Réponse à partir du 27 juillet.
Emmanuel Guérin

dimanche 5 février 2012

JO : une place royale pour le tennis ?


Wimbledon, le plus ancien site de tennis au monde, accueillera le tournoi olympique de Londres 2012. (Photo DR)
Longtemps délaissé par les joueurs du circuit ATP, le tournoi de tennis olympique semble prendre de l’importance dans le calendrier des cadors depuis quelques Olympiades. Avec le gazon de Wimbledon comme terrain de jeu, 2012 ne devrait pas échapper à la tendance.

C’est l’histoire d’une compétition prestigieuse, d’un rendez-vous tous les quatre ans qui rassemble les meilleurs sportifs du monde entier, de trois semaines intenses, suivies par tous les amoureux de sport. Cette histoire, c’est celle des Jeux Olympiques (JO). Et  au début de son ère moderne (1896), ils font la part belle au tournoi de tennis. Pourtant, entre 1924 à Paris et 1988 à Séoul, le plus célèbre des sports de raquette disparait de la circulation olympique, en raison d'un bras de fer entre la Fédération internationale de tennis (FIT) et le Comité international olympique (CIO). Faut-il y trouver là la cause d’un manque de reconnaissance de la part des joueurs pour ce tournoi ? Peut-être. En tout cas, en se penchant sur le palmarès, quelques surprises apparaissent : Miloslav Mecir (Séoul, 1988), Marc Rosset (Barcelone, 1992), Yevgueni Kafelnikov (Sydney, 2000), Nicolas Massu (Athènes, 2004). Si les connaisseurs s’en souviennent, peu nombreux sont ceux qui citeraient ces noms instinctivement. Et pour cause, parmi ces lauréats, seul le Russe Kafelnikov peut se vanter d’avoir remporté un autre titre majeur (Roland-Garros 1996 et Open d’Australie 1999). Exit donc les Sampras, Connors, Edberg, Courier et autre Lendl, tous victorieux de nombreux Grands Chelems au cours de leur carrière.

Un problème de calendrier
Alors le tournoi serait-il boudé par les meilleurs joueurs ? On peut l’imaginer à la vue du tableau des JO d’Atlanta en 1996, marqué par l’absence des six meilleurs joueurs mondiaux de l’époque - mais toutefois remporté par André Agassi, qui flirte avec la première place mondiale. Une raison peut être avancée pour expliquer ce paradoxe, le calendrier. Programmés en été, les Jeux Olympiques se déroulent en même temps que la tournée nord-américaine. Les Masters 1000 de Toronto et de Cincinnati en août, et surtout l’approche de l’US Open (fin août-début septembre) sont autant d’objectifs clairement annoncés par les joueurs du circuit. Pour éviter de se blesser, nombreux sont ceux qui ont alors choisi de faire l’impasse sur les JO, y voyant qu’un bon entrainement.

La nouvelle génération s’y intéresse vraiment
Mais depuis le passage au XXIème siècle, les mentalités évoluent. Et la génération dorée du tennis des années 2000 l’a bien compris. Demi-finaliste à Sidney, battu au 2ème tour à Athènes en 2004, le Suisse Roger Federer remporte l’or en double avec son coéquipier Wawrincka en 2008 à Pékin. Un tournoi remporté en simple par l’Espagnol Rafael Nadal, symbole d’un appétit grandissant pour l’épisode olympique du tennis mondial.
Et cela ne s’arrête pas là ! Aujourd’hui, les années d’Olympiade modifient les habitudes des cadors, qui n’hésitent pas à ajuster leur programme pour être prêt pour le jour J(O). Novak Djokovic, actuel numéro 1 mondial en a fait « une priorité », Roger Federer (n°3) y voit une dernière chance de remporter un des seuls grands succès manquant à son immense palmarès. De son côté, le taureau espagnol défendra son bien avec la hargne qu’on lui connait. Pour cela, le cours de l’Histoire a choisi le jardin anglais de Wimbledon pour en découdre. Federer, sextuple vainqueur du Grand Chelem londonien en 2003, 2004, 2005, 2006, 2007 et 2009, Nadal, lauréat en 2008 et 2010, et Djokovic en 2011 y ont leurs marques. Quant à Murray, il évoluera "à domicile", avec les avantages et les inconvénients que cela engendre... Plus que six mois pour assister au combat olympique ! Julien DESBUISSONS

jeudi 2 février 2012

Basejump: une discipline qui donne des ailes !

Le basejump est une discipline issue du parachutisme. Elle est aujourd'hui considérée comme la reine des sports extrêmes. Elle comporte plusieurs sous-disciplines dont le parapente, la voltige, l'alpinisme, la chute libre. Et c'est à cette dernière que je me suis intéressé pour vous.
La discipline consiste à sauter d'un point fixe (immeubles, antennes, ponts, falaises) et non d'un aéronef (qui se déplace dans l'atmosphère terrestre). Le basejump est considéré par certains par un sport de montagne car il est beaucoup pratiqué des sommets, notamment en France et en Suisse. La hauteur de départ varie entre 50 et 1500 mètres. La vitesse de descente augmente progressivement avant de se stabiliser autour de 200 km/heure, à cause des frottements de l'air. C'est alors que le base jumper  goûte à cette sensation unique de voler, de se sentir comme un oiseau. Le vol peut parfois durer jusqu'à plusieurs minutes. Mais le temps rattrape toujours le base jumper, qui devra à un moment ou à un autre ouvrir son parachute et retourner sur la terre ferme, d'où il vient...

Imiter les ailes des oiseaux
Pour améliorer les performances des base jumpers et augmenter les temps de descente, un équipement spécifique à la discipline a été trouvé. Appelés "wingsuits" ("costume à ailes"), ces vêtements de dérive comportent des surfaces de toiles plus ou moins grandes entre les bras et le tronc et entre les jambes, et permettent d'augmenter le déplacement horizontal. Une combinaison au plus près des ailes des oiseaux ! Aussi cette nouveauté a permis une meilleure exploitation des sites, notamment les parties dénivelées qu'ils comportaient, élargissant les possibilités de lieux pour pratiquer ce sport extrême. D'un point de vue de la sécurité, ces ailes diminuent radicalement le risque d'une mauvaise orientation, et donc de collision avec la falaise, fatale à une telle vitesse.

Une philosophie singulière
Une nette différence de mentalité existe entre le basejump et le parachutisme classique. Ce dernier est lié à une politique d'encadrement très stricte. Les pratiquants de cette discipline sont le plus souvent accompagnés de moniteurs qui transmettent les techniques et s'occupent de la prévention. Le basejump lui, laisse une totale autonomie, car il n'existe aucune règlementation à ce sport extrême. Les base jumpers sont les premiers à défendre cette singularité. Sa pratique devient alors une véritable école de responsabilité et d'autonomie. Les base jumpers sont seuls juges de leur prise de risque et doivent être attentifs aux dangers encourus, en s'inspirant d'abord des conseils laissés par leurs prédécesseurs. Aussi des forums et sites d'information à leur attention se sont multipliés ces dernières années. D'ailleurs de nombreux emplacements de basejump font l'objet de longues reconnaissances en amont. Il est conseillé à ceux qui veulent débuter dans ce sport de maîtriser d'abord la chute libre classique.
 Mais une fois experts, eux aussi connaîtrons la sensation unique et inouïe de prendre son envol...
En attendant, je poste cette petite mais grandiose vidéo pour vous chers internautes !

Une vidéo de Robert Pecnik, designer à la tête de la société Phoenix Fly, avec l'équipe de basejump Need4speed.

Need4Speed: Insight from Phoenix Fly on Vimeo.


Floriane BARNY